衬衫搭配项链,穿搭是一门大学问,在职场上要有得体的穿搭,这是对别人的一种礼貌和尊重,在生活中要有舒服适合自己的穿搭,这是取悦自己的一种方式,那么衬衫搭配项链可以怎么搭配呢?
衬衫搭配项链1Chain+松垮牛仔衬衫
相信有不少MM都喜欢走酷酷的帅气风,而牛仔衬衫就是完美的选择。Chain+松垮牛仔衬衫的组合能让你拥有很强的气场,满满的欧美范,想不吸引人都难。
衬衫+短款项链
短款项链的表现力可能不如夸张的长链,但它的长度可以很好的修饰你的脸型。如果是较为正式的衬衫,小仙女们可以试着搭配简单的短项链,搭配项圈也很美哟,让你更显干练洒脱。
衬衫+Y型项链
这种搭配更显性感神秘。衬衫衣领解下两颗扣子,露出性感的锁骨,若此时搭配夸张的项链款式会让整体造型闷闷的。而Y型项链典雅精致,是衬衫的最好选择。
衬衫+长款项链
长款项链的优势是高雅气质,其垂调性更能拉长你颈部,给人一种高挑显瘦之感。当你穿衬衫配长款项链时,切记不要将领口紧闭,否则会适得其反哦。
衬衫搭配项链2
1、锁骨链X金币项链来搭配白衬衫
今年春夏、金色饰品仍是主流大势,去年买的金币项链绝对可以拿出来搭配,加上一条锁骨链或紧贴脖子的choker,打造出长长短短的层次感,能让领口变化出丰富表情、无论开几颗扣子都能风情万种。
2、锁骨链成叠戴来搭配白衬衫
低调的小咪咪饰品,与白衬衫的纯净最合拍,可以选择链子设计不同的锁骨链互相搭配,彼此长度些微错落,比起拉出长短层次的饰品搭配,更有一体成型的层次感;细致的设计,紧贴着肌肤,彷佛成为身体的一部分,让饰品完美融入穿搭。
3、 Y字链X锁骨链来搭配白衬衫
视觉拉长脖子效果最好的Y字链,往胸口下探的延伸线条,能为白衬衫带来性感的表情,搭配锁骨链、做出搭配层次,能让领口秒变华丽,打亮脸部的效果一级棒!想营造有点辣、有点撩的女人味,最推荐这样的搭配。
4、金链子X金锁头来搭配白衬衫
今年初开始,潮人都在戴金链子,略粗的线条视觉张力大,自带强大时尚气场,单一条造型就很给力,春夏还流行搭配一只小巧的金锁头,让金链子再多一个趣味亮点,搭配起来也更有层次感!
5、个性珍珠来搭配白衬衫
白衬衫搭配珍珠,仙女感炸裂!直接戴上一串珍珠项链,容易显得老气,因此建议挑选带有个性的设计,带出白衬衫的活泼感。例如领巾般的珍珠长链(左),看似choker却带有垂坠珠链,延长颈部线条感;
今年很夯的变形天然珠也是个性之选,喜欢小巧饰品的女孩也可以选择右下这种错落的淡水珠串链,相当秀气又不失存在感。
6、短丝巾搭配白衬衫
法国妞最爱的白衬衫搭配,无论是扎成choker还是随意打个结都非常俏丽好看,散发慵懒浪漫的'法式风情,让简单的白衬衫立刻变得不简单,穿出与众不同的时髦感,拍照也特别亮眼,春夏出游一定要试试这种搭配!
衬衫搭配项链3
衬衫+长项链
经典白衬衫是时髦女人衣橱中不可或缺的单品,也是中性风格的标志,但却同样可以与长项链搭配,为经典中性风格增添一份或时髦或简约的魅力。无论是用衬衫搭配阔腿裤、铅笔裤或长裙,一件长项链都可以瞬间为造型平添一份女性魅力。
白衬衫搭配半身长裙,简约舒适的着装风格,通过金饰的搭配可以起到完美的提升效果。一件时髦金属长项链悬挂在胸前,呈现出完美契合感。
除了白衬衫,浅蓝色衬衫同样可以穿出时髦感,与复古丝绒阔腿裤搭配,夸张的宝石与黄金所打造出的长款项链,为造型增添几分异域风情。手腕上色彩缤纷的手链,同样起到了呼应效果。
项链单品推荐:
Kenneth Jay Lane 镀金项链 电商参考价格:906 CNY
颇具分量的镀金锡和镀金银项链运用大号拧绕效果链环制成,可绕颈一至两圈,营造优雅高贵的气质。与类似配饰层叠佩戴,亦可单独配戴,打造时尚迷人的日间或夜晚造型。
Ben-Amun 镀金项链 电商参考价格:2,030 CNY
充满摩洛哥异域风情的钱币项链采用镀金黄铜于,双串式设计能优雅地垂落于胸前。百搭的风格令它可与任何造型搭配。
pt指的是铂金,也就pt950,95%纯度的铂金
D是代表钻石的意思,diamond,008就是008ct,8分的钻石
Y估计应该是该品牌的标示,钢印
g750就是18k,18k的链子价格还要看克重和款式才能确定
没有德文,莫泊桑是法人,只有法语希望喜欢^_^
[法语阅读] 名著:项链
La Parure
C'était une de ces jolies et charmantes files, knees, comme par une erreur du destin, dans une famille d'employés Elle n'avait pas de dot, pas d'espérances, aucun moyen d'être connue, comprise, aimée, épousée par un homme riche et distingué; et elle se laissa marier avec un petit commis du ministère de l'Instruction publique
Elle fut simple, ne pouvant être parée, mais malheureuse comme une déclassée; car les femmes n'ont point de caste ni de race, leur beauté, leur grâce et leur charme leur servant de naissance et de famille Leur finesse native, leur instinct d'élégance, leur souplesse d'esprit sont leur seule hiérarchie, et font des filles du peuple les égales des plus grandes dames
Elle souffrait sans cesse, se sentant née pour toutes les délicatesses et tous les luxes Elle souffrait de la pauvreté de son logement, de la misère des murs, de l'usure des sièges, de la laideur des étoffes Toutes ces choses, dont une autre femme de sa caste ne se serait même pas aperçue, la torturaient et I'indignaient La vue de la petite Bretonne qui faisait son humble ménage éveillait en elle des regrets désolés et des rêves éperdus Elle songeait aux antichambres nettes, capitonnées avec des tentures orientales, éclairées par de hautes torchères de bronze, et aux deux grands valets en culotte courte qui dorment dans les larges fauteuils, assoupis par la chaleur lourde du calorifère Elle songeait aux grands salons vêtus de soie ancienne, aux meubles fins portant des bibelots inestimables, et aux petits salons coquets parfumés, faits pour la causerie de cinq heures avec les amis les plus intimes, les hommes connus et recherchés dont toutes les femmes envient et désirent l'attention
Quand elle s'asseyait, pour dîner, devant la table ronde couverte d'une nappe de trois jours, en face de son mari qui découvrait la soupière en déclarant d'un air enchanté: «Ah! le bon pot-au-feu! je ne sais rien de meilleur que cela, elle songeait aux dîners fins, aux argenteries reluisantes, aux tapisseries peuplant les murailles de personnages anciens et d'oiseaux étranges au milieu d'une forêt de féerie; elle songeait aux plats exquis servis en des vaisselles merveilleuses, aux galanteries chuchotées et écoutées avec un sourire de sphinx, tout en mangeant la chair rose d'une truite ou des ailes de gélinotte
Elle n'avait pas de toilettes, pas de bijoux, rien Et elle n'aimait que cela; elle se sentait faite pour cela Elle eût tant désiré plaire, être enviée, être séduisante et recherchée
Elle avait une amie riche, une camarade de couvent qu'elle ne voulait plus aller voir, tant elle souffrait en revenant Et elle pleurait pendant des jours entiers, de chagrin, de regret, de désespoir et de détresse
Or, un soir, son mari rentra, l'air glorieux et tenant à la main une large enveloppe
-Tiens, dit-il, voici quelque chose pour toi
Elle déchira vivement le papier et en tira une carte qui portait ces mots:
"Le ministre de l'Instruction publique et Mme Georges Ramponneau prient M et Mme Loisel de leur faire l'honneur de venir passer la soirée à l'hôtel du ministère, le lundi 18 janvier"
Au lieu d'être ravie, comme l'espérait son mari, elle jeta avec dépit l'invitation sur la table, murmurant:
- Que veux-tu que je fasse de cela
- Mais, ma chérie, je pensais que tu serais contente Tu ne sors jamais, et c'est une occasion, cela, une belle! J'ai eu une peine infinie à l'obtenir Tout le monde en veut; c'est très recherché et on n'en donne pas beaucoup aux employés Tu verras là tout le monde officiel
Elle le regardait d'un oeil irrité, et elle déclara avec impatience:
- Que veux-tu que je me mette sur le dos pour aller là
Il n'y avait pas songé; il balbutia:
- Mais la robe avec laquelle tu vas au théâtre Elle me semble très bien, à moi
Il se tut, stupéfait, éperdu, en voyant que sa femme pleurait Deux grosses larmes descendaient lentement des coins des yeux vers les coins de la bouche; il bégaya:
- Qu'as-tu qu'as-tu
Mais, par un effort violent, elle avait dompté sa peine et elle répondit d'une voix calme en essuyant ses joues humides:
- Rien Seulement je n'ai pas de toilette et par conséquent, je ne peux aller à cette fête Donne ta carte à quelque collègue dont la femme sera mieux nippée que moi
Il était désolé Il reprit:
- Voyons, Mathilde Combien cela coûterait-il, une toilette convenable, qui pourrait te servir encore en d'autres occasions, quelque chose de très simple
Elle réfléchit quelques secondes, établissant ses comptes et songeant aussi à la somme qu'elle pouvait demander sans s'attirer un refus immédiat et une exclamation effarée du commis économe
Enfin, elle répondit en hésitant:
- Je ne sais pas au juste, mais il me semble qu'avec quatre cents francs je pourrais arriver
ll avait un peu pâli, car il réservait juste cette somme pour acheter un fusil et s'offrir des parties de chasse, l'été suivant, dans la plaine de Nanterre, avec quelques amis qui allaient tirer des alouettes, par là, le dimanche
Il dit cependant:
- Soit Je te donne quatre cents francs Mais tâche d'avoir une belle robe
Le jour de la fête approchait, et Mme Loisel semblait triste, inquiète, anxieuse Sa toilette était prête cependant Son mari lui dit un soir:
- Qu'as-tu Voyons, tu es toute drôle depuis trois jours
Et elle répondit:
- Cela m'ennuie de n'avoir pas un bijou, pas une pierre, rien à mettre sur moi J'aurai l'air misère comme tout J'aimerais presque mieux ne pas aller à cette soirée
Il reprit:
- Tu mettras des fleurs naturelles C'est très chic en cette saison-ci Pour dix francs tu auras deux ou trois roses magnifiques
Elle n'était point convaincue
- Non il n'y a rien de plus humiliant que d'avoir l'air pauvre au milieu de femmes riches
Mais son mari s'écria:
- Que tu es bête! Va trouver ton amie Mme Forestier et demande-lui de te prêter des bijoux Tu es bien assez liée avec elle pour faire cela
Elle poussa un cri de joie
- C'est vrai Je n'y avais point pensé
Le lendemain, elle se rendit chez son amie et lui conta sa détresse Mme Forestier alla vers son armoire à glace, prit un large coffret, l'apporta, l'ouvrit, et dit à Mme Loisel:
- Choisis, ma chère
Elle vit d'abord des bracelets, puis un collier de perles, puis une croix vénitienne, or et pierreries, d'un admirable travail Elle essayait les parures devant la glace, hésitait, ne pouvait se décider à les quitter, à les rendre Elle demandait toujours:
- Tu n'as plus rien d'autre
- Mais si Cherche Je ne sais pas ce qui peut te plaire
Tout à coup elle découvrit, dans une boîte de satin noir, une superbe rivière de diamants; et son coeur se mit à battre d'un désir immodéré Ses mains tremblaient en la prenant Elle l'attacha autour de sa gorge, sur sa robe montante et demeura en extase devant elle-même
Puis, elle demanda, hésitante, pleine d'angoisse:
- Peux-tu me prêter cela, rien que cela
- Mais oui, certainement
Elle sauta au cou de son amie, l'embrassa avee emportement, puis s'enfuit avec son trésor
Le jour de la fête arriva Mme Loisel eut un succès Elle était plus jolie que toutes, élégante, gracieuse, souriante et folle de joie Tous les hommes la regardaient, demandaient son nom, cherchaient à être présentés Tous les attachés du cabinet voulaient valser avec elle Le Ministre la remarqua
Elle dansait avec ivresse, avec emportement, grisée par le plaisir, ne pensant plus à rien, dans le triomphe de sa beauté, dans la gloire de son succès, dans une sorte de nuage de bonheur fait de tous ces hommages, de toutes ces admirations, de tous ces désirs éveillés, de cette victoire si complète et si douce au coeur des femmes
Elle partit vers quatre heures du matin Son mari, depuis minuit, dormait dans un petit salon désert avec trois autres messieurs dont les femmes s'amusaient beaucoup
Il lui jeta sur les épaules les vêtements qu'il avait apportés pour la sortie, modestes vêtements de la vie ordinaire, dont la pauvreté jurait avec l'élégance de la toilette de bal Elle le sentit et voulut s'enfuir, pour ne pas être remarquée par les autres femmes qui s'enveloppaient de riches fourrures
Loisel la retenait:
- Attends donc Tu vas attraper froid dehors Je vais appeler un fiacre
Mais elle ne l'écoutait point et descendait rapidement l'escalier Lorsqu'ils furent dans la rue, ils ne trouvèrent pas de voiture; et ils se mirent à chercher, criant après les cochers qu'ils voyaient passer de loin
Ils descendaient vers la Seine, désespérés, grelottants Enfin, ils trouvèrent sur le quai un de ces vieux coupés noctambules qu'on ne voit dans Paris que la nuit venue, comme s'ils eussent été honteux de leur misère pendant le jour
Il les ramena jusqu'à leur porte, rue des Martyrs, et ils remontèrent tristement chez eux C'était fini, pour elle Et il songeait, lui, qu'il lui faudrait être au Ministère à dix heures
Elle ôta les vêtenoents dont elle s'était enveloppé les épaules, devant la glace, afin de se voir encore une fois dans sa gloire Mais soudain elle poussa un cri Elle n'avait plus sa rivière autour du cou!
Son mari, à moitié dévêtu déjà, demanda:
- Qu'est-ce que tu as
Elle se tourna vers lui, affolée:
- J'ai j'ai je n'ai plus la rivière de Mme Forestier
Il se dressa, éperdu:
- Quoi! comment! Ce n'est pas possible!
Et ils cherchèrent dans les plis de la robe, dans les plis du manteau, dans les poches, partout Ils ne la trouvèrent point
Il demandait:
- Tu es sûre que tu l'avais encore en quittant le bal
- Oui, je l'ai touchée dans le vestibule du Ministère
- Mais si tu l'avais perdue dans la rue, nous l'aurions entendue tomber Elle doit être dans le fiacre
- Oui C'est probable As-tu pris le numéro
- Non Et toi, tu ne l'as pas regardé
- Non
Ils se contemplaient atterrés Enfin Loisel se rhabilla
- Je vais, dit-il, refaire tout le trajet que nous avons fait à pied, pour voir si je ne la retrouverai pas
Et il sortit Elle demeura en toilette de soirée, sans force pour se coucher, abattue sur une chaise, sans feu, sans pensée
Son mari rentra vers sept heures Il n'avait rien trouvé
Il se rendit à la Préfecture de police, aux journaux, pour faire promettre une récompense, aux compagnies de petites voitures, partout enfin où un soupçon d'espoir le poussait
Elle attendit tout le jour, dans le même état d'effarement devant cet affreux désastre
Loisel revint le soir, avec la figure creusée, pâlie; il n'avait rien découvert
- Il faut, dit-il, écrire à ton amie que tu as brisé la fermeture de sa rivière et que tu la fais réparer Cela nous donnera le temps de nous retourner
Elle écrivit sous sa dictée
Au bout d'une semaine, ils avaient perdu toute espérance
Et Loisel, vieilli de cinq ans, déclara:
- Il faut aviser à remplacer ce bijou
Ils prirent, le lendemain, la boîte qui l'avait renfermé, et se rendirent chez le joaillier, dont le nom se trouvait dedans Il consulta ses livres:
- Ce n'est pas moi, madame, qui ai vendu cette rivière; j'ai dû seulement fournir l'écrin
Alors ils allèrent de bijoutier en bijoutier, cherchant une parure pareille à l'autre, consultant leurs souvenirs, malades tous deux de chagrin et d'angoisse
Ils trouvèrent, dans une boutique du PalaisRoyal, un chapelet de diamants qui leur parut entièrement semblable à celui qu'ils cherchaient Il valait quarante mille francs On le leur laisserait à trente-six mille
Ils prièrent donc le joaillier de ne pas le vendre avant trois jours Et ils firent condition qu'on le reprendrait pour trente-quatre mille francs, si le premier était retrouvé avant la fin de février
Loisel possédait dix-huit mille francs que lui avait laissés son père Il emprunterait le reste
Il emprunta, demandant mille francs à I'un, cinq cents à l'autre, cinq louis par-ci, trois louis par-là Il fit des billets, prit des engagements ruineux, eut affaire aux usuriers, à toutes les races de prêteurs Il compromit toute la fin de son existence, risqua sa signature sans savoir même s'il pourrait y faire honneur, et, épouvanté par les angoisses de l'avenir, par la noire misère qui allait s'abattre sur lui, par la perspective de toutes les privations physiques et de toutes les tortures morales, il alla chercher la rivière nouvelle, en déposant sur le comptoir du marchand trente-six mille francs
Quand Mme Loisel reporta la parure à Mme Forestier, celle-ci lui dit, d'un air froissé:
- Tu aurais dû me la rendre plus tôt, car je pouvais en avoir besoin
Elle n'ouvrit pas l'écrin, ce que redoutait son amie Si elle s'était aperçue de la substitution, qu'auraitelle pensé qu'aurait-elle dit Ne l'aurait-elle pas prise pour une voleuse
Mme Loisel connut la vie horrible des nécessiteux Elle prit son parti, d'ailleurs, tout d'un coup, héroïquement Il fallait payer cette dette effroyable Elle payerait On renvoya la bonne; on changea de logement; on loua sous les toits une mansarde
Elle connut les gros travaux du ménage, les odieuses besognes de la cuisine Elle lava la vaisselle, usant ses ongles roses sur les poteries grasses et le fond des casseroles Elle savonna le linge sale, les chemises et les torchons, qu'elle faisait sécher sur une corde; elle descendit à la rue, chaque matin, les ordures, et monta l'eau, s'arrêtant à chaque étage pour souffler Et, vêtue comme une femme du peuple, elle alla chez le fruitier, chez l'épicier, chez le boucher, le panier au bras, marchandant, injuriée, défendant sou à sou son misérable argent
Il fallait chaque mois payer des billets, en renouveler d'autres, obtenir du temps
Le mari travaillait, le soir, à mettre au net les comptes d'un commercant, et la nuit, souvent, il faisait de la copie à cinq sous la page
Et cette vie dura dix ans
Au bout de dix ans, ils avaient tout restitué, tout, avec le taux de l'usure, et l'accumulation des intérêts superposés
Mme Loisel semblait vieille, maintenant Elle était devenue la femme forte, et dure, et rude, des ménages pauvres Mal peignée, avec les jupes de travers et les mains rouges, elle parlait haut, lavait à grande eau les planchers Mais parfois, lorsque son mari était au bureau, elle s'asseyait auprès de la fenêtre, et elle songeait à cette soirée d'autrefois, à ce bal où elle avait été si belle et si fêtée
Que serait-il arrivé si elle n'avait point perdu cette parure Qui sait qui sait Comme la vie est singulière, changeante! Comme il faut peu de chose pour vous perdre ou vous sauver!
Or, un dimanche, comme elle était allée faire un tour aux Champs-Elysées pour se délasser des besognes de la semaine, elle aperçut tout à coup une femme qui promenait un enfant C'était Mme Forestier, toujours jeune, toujours belle, toujours séduisante
Mme Loisel se sentit émue Allait-elle lui parler Oui, certes Et maintenant qu'elle avait payé, elle lui dirait tout Pourquoi pas
Elle s'approcha
- Bonjour, Jeanne
L'autre ne la reconnaissait point, s'étonnant d'être appelée ainsi familièrement par cette bourgeoise
Elle balbutia:
- Mais madame! Je ne sais Vous devez vous tromper
- Non Je suis Mathilde Loisel
Son amie poussa un cri
- Oh! ma pauvre Mathilde, comme tu es changée!
- Oui, j'ai eu des jours bien durs, depuis que je ne t'ai vue; et bien des misères et cela à cause de toi!
- De moi Comment ça
- Tu te rappelles bien cette rivière de diamants que tu m'as prêtée pour aller à la fête du Ministère
- Oui Eh bien
- Eh bien, je l'ai perdue
- Comment! puisque tu me l'as rapportée
- Je t'en ai rapporté une autre toute pareille Et voilà dix ans que nous la payons Tu comprends que ça n'était pas aisé pour nous, qui n'avions rien Enfin c'est fini, et je suis rudement contente
Mme Forestier s'était arrêtée
- Tu dis que tu as acheté une rivière de diamants pour remplacer la mienne
- Oui Tu ne t'en étais pas aperçue, hein! Elles étaient bien pareilles
Et elle souriait d'une joie orgueilleuse et naïve
Mme Forestier, fort émue, lui prit les deux mains
- Oh! ma pauvre Mathilde! Mais la mienne était fausse Elle valait au plus cinq cents francs!
17 février 1884
颈部比较粗短的女性应该如何选择项链呢?项链要长,在长项链中,公主项链和马丁尼项链最适合短脖子明星。毕竟项链的长度要跟着身高走。不要夸大颈部饰品。项链带尾巴,如果胸前留有较大的空白区域,可以尝试用带尾巴的Y型项链来代替其他款式,这样也可以拉长脖子。
精致的女人不仅懂得搭配衣服,还需要在细节上下功夫。说到配饰,当然少不了一条漂亮醒目的项链。一条适合你的项链可以修饰当地的身材,提高我们的服装质量。脖子粗短的女性该如何选择项链?这类女性更适合佩戴细长的项链或带吊坠的项链,可以依靠项链的“V”形线条使视觉方向下垂,从而达到拉长脖子、弥补身材不足的视觉效果。
1项链要长
Choker和锁骨链对于长脖子的女性来说很时尚,但对于短脖子的女性来说却是时尚灾难。长度短的项链可以在视觉上划分脖子,而长度短的脖子会变短。如果女人的脖子不太短,也要注意最好选择有金属感的细链子和吊坠,可以突出下垂的感觉,锁骨链可以把重点转移到锁骨上。在长项链中,公主项链和马丁尼项链最适合短脖子明星。毕竟项链的长度要跟着身高走。如果脖子越来越短的女人,歌剧项链和锁项链会越来越短。如果身高还可以,会有更多的选择。但是你不能选择这些长项链吗?其实还有其他佩戴项链的方式,这就让佩戴项链的限制变少了。
2不要夸大颈部饰品
简单的珠宝可以搭配你高贵的精神。简单干净的珍珠颗粒与行星吊坠相结合。虽然项链总长度有点短,但是没有效果。
3项链带尾巴
如果胸前留有较大的空白区域,可以尝试用带尾巴的Y型项链来代替其他款式,这样也可以拉长脖子,形成短脖子。相比戴来,会更清爽,但效果同样显著。可以说,通过项链的尾部将注意力吸引到胸部甚至是延伸部分是非常诱人的。这种项链材质也多样化,容易塑造时尚个性。
不过需要注意的是,一般来说,有尾巴的项链更适合胸部扁平的女生,延伸效果显著,否则会陷入一点俗套。另外就是这样的项链,一定要和衣服搭配。最好有一大块裸露的胸部,这就是为什么平胸更适合。
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